lundi 23 février 2015

Trail des Chevreuils 2015 : la vidéo.

Ce dimanche 22 février 2015, j'ai pris énormément de Plaisir à suivre en mode "caméraman" le Trail des Chevreuils organisé à Fallais (Liège, Belgique).

Initialement, je m'étais inscrit sur la distance des 30km mais une blessure au mollet gauche ressentie depuis des semaines et aggravée dimanche dernier m'a obligé à y renoncer. Après 7 jours de repos, la douleur s'est quasi évaporée. Normalement, je reprendrai mes entraînements dimanche prochain sur la marche Adeps de Huy que je parcourrai en mode "rando-trail" très très relax. Je jaugerai mieux alors la guérison de ce que je pense être une grosse contracture.

En tout cas, juché sur le VTT mis à ma disposition, je n'ai pas rencontré de difficultés physiques particulières. Je pense même que l'exercice qui consiste à suivre des runners sur un parcours n'est pas inintéressant comme entrainement. Monter, descendre de VTT, sprinter pour les retrouver sur différents points du tracé, grimper les talus pour avoir le bon angle de la caméra... cela n'est vraiment pas de tout repos !

De plus, observer ses petits camarades en plein effort n'est pas ennuyeux. J'ai pu étudier des foulées, des techniques de franchissement, des stratégies de course... Non, non,... avantageux d'être suiveur... on risque de me voir plus souvent sur ce type de séance. Avis aux organisateurs qui veulent garder un souvenir de leur épreuve. Comme le mien est en fin de vie et avant que j'en rachète un valable, il faut juste mettre un VTT à ma disposition 😉 !

 

 

samedi 21 février 2015

L'alpharunning de Louis Maréchal : focus sur le coureur photographe !

A l'instar de Carine, Jo, Mario et d'autres encore, Louis Maréchal est l'un des sympathiques photographes qui immortalisent joliment les efforts des joggueurs sur les différente épreuves de nos régions. Nous, les "runneurs", attendons impatiemment chaque fin de weekend les clichés de nos prouesses qu'ils mettent gratuitement à notre disposition sur les réseaux sociaux. Très aimablement, il a accepté de se soumettre à l'exercice de "l'alpharunning", rubrique appréciée de ce blog.

Outre sa passion de la photo, il aime également participer de temps en temps à une course du challenge hesbignon qu'il apprécie tellement. Je connais finalement peu Louis mais j'estime particulièrement sa simplicité, sa disponibilité et son humilité. Il est temps qu'il nous dévoile sa vision du running !

Courte introduction :

Quand Christian m’a sollicité pour que je dresse mon auto-portrait en rapport avec le monde des joggeurs ou des coureurs de tout poils, j'étais un peu surpris. Figurer dans la même rubrique que Sandrine Balon par exemple, c’est très flatteur pour moi ! Sandrine, je la croise avant, ou après la course, jamais pendant ! Néanmoins, j’ai le privilège de "fixer" son magnifique sourire, quand je ne cours pas mais que je m'amuse à faire de la photo. Et donc, mon alpharunning sera une vision par un prisme à deux facettes... Une perception de la course à pieds vue du dedans, et une vision du dehors via les photos...

 

L'alpharunning de Louis :

A: comme Amitié

Probablement un lien et un sentiment palpable à des degrés divers chez chacun d'entre nous. Bien que définie comme un sport individuel, la course à pieds nous rassemble avant, pendant et après la course!

B: comme Bravoure

Un mot d'une autre époque mais qui s'applique à beaucoup de joggeurs, trailers et cie. Comment affronter le froid, la pluie, la neige, le gel, le vent et tout ce qu'on peut imaginer en hiver, sinon animé par de la bravoure ?

C: comme Convivialité.

Perçue ou non, je crois que cette convivialité est un élément qui explique le succès incroyable de cette discipline.

D: comme Dopage.

Très naïvement peut-être, j'ose penser que cette dérive du sport, de la performance à tout prix, épargne encore un peu les pelotons des coureurs.

E: comme Equilibre.

Probablement l'objectif de vie le plus complexe à mettre en oeuvre. La course à pied fait intégralement partie des ingrédients qui contribuent à la recherche de cet équilibre. C'est un mot et un concept que j'utilise très souvent dans ma pratique professionnelle car il est pour moi synonyme de Santé.

F: comme Faculté.

Un jour, une personne magnifique m'a dit qu'elle était stupéfaite par ma capacité à m'émerveiller de tout et de rien. Je pense que la photo aiguise cette faculté.

G: comme Gueule.

Coup de gueule sur les tarifs proposés pour certaines courses. Je les trouve excessifs et injustifiés. Ahh, l'argent et le sport!

H: comme Hesbignon

Challenge qui a pu garder son caractère convivial au fil des années et que j'apprécie pour cela.

I: comme "Ite".

"Ite" de tendinite, "ite" de périostite, "ite" de ténosynovite et "ite" de limite... très ou trop souvent ignorée.

J: comme Jo.

Notre ami à tous, Jo Defrère, toujours un sourire accroché aux lèvres et un Nikon greffé à son oeil droit. Ses photos sont toujours attendues par tous, et on n'est jamais déçu! Jo n'est jamais avare d'un précieux conseil photographique. Il m'a beaucoup influencé et reste une source d'inspiration et une référence pour moi.

K: comme Kilos

La hantise des joggeurs ...et des joggeuses!

L: comme Lumière.

L'ingrédient indispensable, l'élément le plus important à mes yeux pour réaliser une "belle" photo. Dans la bonne lumière et au bon moment, tout est extraordinaire dirait sûrement Aaron Rose!

 

M: comme Marathon.

Un rêve, un projet, une utopie. Seul celui qui court peut comprendre ce que représente cette distance mythique. Bien conscient de ce qu'il y a en amont de cette aventure, le temps me manque pour me préparer dans les meilleures conditions. Mais ne dit-on pas "vouloir c'est pouvoir"?

N: comme Nature.

Très souvent absorbés par l'effort; les coureurs ne réalisent pas toujours la splendeur des lieux qu'ils traversent. La photo me permet de les apprécier car je privilégie les points de vue les plus naturels et verdoyants possibles.

O: comme Objectif.

Le mien ne concerne pas le chrono, les distances, les points dans les différents challenges. Je me cache derrière le mien pour capturer les autres qui courent après le leur !

P: comme Photo.

Ahh les photos, une passion? Peut-être encore faudrait-il en préciser la définition. Un réel plaisir en tout cas, et les coureurs font partie de mes sujets préférés !

Q: comme "Qu'est ce que c'était dur"!

Qui d'entre-nous n'a jamais fait ce constat sur une course un jour ou l'autre?!

R: comme Rire

"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser !" a dit un jour Joseph Folliet.

S: comme Sport

Nous étions 4 enfants à la maison et on nous avait interdit la pratique du foot... encore merci maman ! Et donc, après avoir joué au basket de 12 à 18 ans, je me suis tourné vers le foot au F.C. Vinalmont, club du village qui est devenu Union 81. C'est un club avec lequel j'ai connu de réels succès. Ensuite j'ai pratiqué le V.T.T.. Et puis, dans les années 90; j'ai découvert les joies du jogging.

T: comme Talus.

Ceux qui pratiquent le trail les escaladent très régulièrement. Moi, je fréquente les talus pour m'y poster, armé de mon appareil photo...

U: comme Ubiquité

On me prête souvent ce don d'ubiquité. En réalité, tous mes déplacements sont ingénieusement calculés...

V: comme Vidéo.

De notre ami Christian Godelet qui allie avec talent images en mouvement et photographies... et le tout en musique!

W: comme Wanzoûle

LA course que je ne raterais pour rien au monde. Cette année, j'essayerai de la courir pour la 18ième fois...

X: comme 'Xtraterrestre

Certains coureurs défient la loi élémentaire de la gravité. Ils ne courent pas, ils volent !

Y: comme Yvan.

Yvan Joiret, mon ami Yvan, bourlingueur infatigable, compagnon de route, d'entrainement (trop peu) et de vie. Toujours disponible, c'est la mémoire vivante de notre beau village à travers ses récits et ses très nombreuses photos qui racontent notre histoire. Sa discrétion est à l'image de sa générosité.

Z: comme Zélie.

Tout le monde connait Zélie et sa maman. Une équipe et une famille formidable qui nous charment sur les chemins mystérieux des Poudingues, une très belle manche du challenge condruzien!

 

 

 

lundi 16 février 2015

Le "trail des Z'amoureux", annonce de changement ?

 

Quand on n'est pas à l'écoute de son corps, tôt ou tard on finit par le payer. Cette réalité - comme un bleu de la course à pied - je l'ai ignoré. Résultat : mon mollet gauche est complètement "hors service". Cela faisait quelques jours que je ressentais une tension plus ou moins forte dans le muscle et hier, sur le trail des Z'amoureux à Ben-Ahin, patatras... Après 9km sur les 29 que j'avais prévus de courir, impossible de produire une foulée correcte. Dès lors, j'ai décidé "sagement" de bifurquer sur le parcours des 19. Je le finirai en marchant, en boitillant même, en plus de 4h . La forte difficulté du tracé particulièrement gras ne m'aidera pas à soulager le mal. Quelle tête de mule je fais !

Conséquence, à l'instant où j'écris ces quelques lignes, mon mollet est très douloureux. Je dois avoir une mégas contracture. J'ai dès maintenant décréter que je ne prendrais pas le départ du "trail des chevreuils" prévu dimanche prochain. Je prévois un arrêt complet de la course à pied jusqu'au 1er mars, soit 15 jours. Je ne courrai pas non plus le marathon de Marseille, le 15 mars, pour me rabattre sur le semi. Priorité au repos.

L'idée est d'arriver avec les meilleures sensations sur les 55km du "cami de cavalls" programmé le 15 mai à Minorque. Si j'arrête de faire l'imbécile, ça devrait le faire. J'ai encore du temps.

De manière générale, je vais revoir ma manière de courir en profondeur. Je ne sais pas encore trop comment cela va se traduire, mais dans l'ensemble je devrais moins courir pour augmenter les kilomètres en VTT et en marche nordique. Ces sport sont moins traumatisants et permettent un bon travail de l'endurance. Je vais alléger également mon programme ce qui ne m'empêchera pas d'aller voir mes petits camarades en mode "vidéaste".

Je retire malgré tout du positif de cette blessure. Mes nouvelles montures Kiprun de chez Kalenji m'ont très agréablement surpris. Bonne accroche, bon amorti, bonne stabilité et surtout bon comportement du système "Goretex" qui garde mes pieds au sec.

Mon esprit "finisher" est bien présent me poussant peu être (sûrement) à l'excès... On ne se refait pas. Mon envie de faire du long lentement est toujours aussi prononcée. Pas de souci de motivation. Mon Plaisir réside toujours autant dans la distance plus que dans la vitesse et encore plus que dans la compétition. Ce que j'aime dans mon sport, c'est principalement la découverte, m'émerveiller devant un beau panorama, aller plus loin.

Bon... À présent, je vais patiemment guérir cette blessure, réfléchir à une nouvelle façon de m'entraîner et mieux me ménager. C'est une obligation si je veux toujours prendre Plaisir à trotter !

 

 

lundi 9 février 2015

Le maître du littoral !


Et voilà, à l'heure où j'écris ces quelques lignes je suis dans le train qui me ramène d'Ostende à la maison. J'ai passé là un weekend à la fois de réflexion, d'introspection et, c'est surtout le propos de ce blog, de running. 
Si ce n'est que cela m'a fait du bien, que j'en avais besoin et que j'aime ces moments de solitude, je ne m'étendrai pas davantage sur l'aspect personnel de mon escapade. 
Venons-en donc au côté sportif de mon séjour. Mon intention était d'y courir deux fois 15 à 20km en endurance sur la plage et la digue. 
Arrivé en milieu d'après-midi, j'ai rapidement pris possession de mon très bel appartement réservé à petit prix via le syndicat auquel je suis affilié. Merci la Cgslb ! D'un point de vue logistique, je serai dans de bonnes conditions. 
Ensuite une longue marche d'une heure trente pour me rendre à l'Albertstadium et y acheter une place pour le match de football du Kv Ostende dont je suis supporter. Mon originalité n'a pas de limites ! Pas de chance, c'était déjà complet ! 
Petite soirée calme et dodo pas trop tard pour être en forme le samedi matin
C'est donc vers 9h30, après un bon petit déjeuner et une bonne douche que j'ai pris la direction de la plage située à moins de 100m de l'appartement. Il fait froid et le vent, que j'aurai dans le dos, souffle violemment. J'ai opté pour mes nouvelles chaussures Kiprun LD tracées pour le marathon. Bon choix, en cette période, le sable est relativement compact partout. Tout de suite, je suis bien. Le vent me porte. Les 2° Celsius sont supportables même si je sais que le retour sera moins rigolo avec cette brise. Mon esprit très vite s'évade. Marvin Gaye (qui d'autre à Ostende !?) me caresse les tympans. Je suis heureux. Euphorique. Puis, après 3 ou 4 kilomètres, la tuile. En descendant un des nombreux brise-lames qui se trouvent sur mon parcours, la contracture que je pensais soignée au niveau du mollet gauche se rappelle à mon bon souvenir. Crotte ! Ça recommence... Je m'en fiche, je continue. Je ralenti l'allure et poursuis mon chemin. Le soleil est bien présent. Courir la plage en hiver est très particulier. Il n'y a quasi personne. Je suis le maître du littoral. Je ne ressens que très peu la douleur. Pourtant elle est là. Comme prévu, le retour sera compliqué par l'énergique poussée éolienne que je me prends pleine face. Toutefois, je ne la maudits pas, trop content d'être là. Je bouclerai finalement 16km dans un aller-retour Ostende Middelkerke en 1h45' environ. 
Après la douche, mon mollet est très dur et douloureux. Pas certain qui je puisse remettre cela demain. Au pire, je marcherai.


De fait, après un samedi à m'être promené et donc laissé peu reposé mon mollet, le dimanche matin avant de démarrer pour ma seconde sortie programmée, le mal était trop présent. Je ne prends pas (trop) le risque et décide de partir pour deux heures de marche rapide, style marche nordique. Si j'avais su, j'aurais pris mes bâtons ! Après 2 à 300m hésitants et même boitillants, la machine s'est mise en route. Mieux, plus je progressais, mieux je me sentais. L'envie de trottiner me gagnait mais aussitôt le tiraillement me ramenait à la raison. J'alignerai un peu plus de 12 bornes en 2h. Pas mal. C'est ma fameuse allure "trail" de 6km/h. Dans ces conditions, j'ai de quoi m'en satisfaire. Le plus surprenant, alors que je croyais aggraver ma blessure, c'est que celle-ci semble s'atténuer. Au moment où je vous raconte mes aventures, je ne boîte plus mais je ne peux pas courir non plus. Je devrais toutefois pouvoir m'aligner dimanche prochain sur le trail "des Z'amoureux" (30km). Enfin on verra comment ça va évoluer.
Pour conclure, que retenir de ce we ? Tout d'abord que mon endurance est bonne. Dans des circonstances pas très optimales, j'ai pourtant l'impression de pouvoir encore tenir pas mal de kilomètres ainsi. De bons augures. 
Ma motivation est forte aussi. Même si je ne cherche pas le chrono mais plutôt à aller au bout des distances, des objectifs que je me suis fixé dans les allures modestes que j'ai déterminées.
Enfin, et c'est le plus important : quel Plaisir, j'ai à courir ! Comme je me sens bien quand je cours ! Libre, libéré (non... Pas comme la Reine des neiges 😊). La certitude que ces efforts sont vitaux à mon équilibre est évidente. Ça me vide la tête et me procure des sensations de bien-être que je ne trouve que dans ce sport. Ce que j'appelle mes instants de "planitude". Pour sûr, on me reverra bien vite à Ostende ! 



mardi 3 février 2015

Un coup d'arrêt de 10 jours.


Après une pause un peu forcée d'une dizaine de jours, demain je reprendrai mes sorties "running". En effet, depuis un peu plus d'une semaine, je n'ai couru que 5 bornes. Après ma dernière sortie longue le dimanche 25 janvier sur les 20km du parcours Adeps proposé à Amay, j'ai du lever le pied suite à un affaiblissement lui-même provoqué par des soucis gastriques chroniques. Un passage par le cabinet de mon médecin s'est donc imposé. Mon traitement médical a été revu, renforcé de sorte que je puisse reprendre rapidement mes entraînements. Le vendredi 30 janvier sur le temps de midi au boulot, après quelques jours de repos, j'ai donc voulu voir si je pouvais renouer avec le Plaisir des séances course à pied. Dès les premières foulées, j'ai été rassuré. Plus de problème et même une certaine aisance pour tenir un bon petit tempo sur... les deux premiers kilomètres. 
La suite sera moins gaie. Effectivement, dix grosses minutes après m'être élancé, j'ai ressenti comme un début de crampe au mollet gauche et une légère douleur au niveau de la cuisse droite. Légèrement inquiet, j'ai réduit sensiblement ma vitesse pour terminer ma séance de 5km sans trop de casse. Après la douche et un après-midi assis derrière mon bureau, je n'avais plus qu'une petite gêne à la cuisse par contre, mon mollet gauche était très douloureux au point de me faire boiter. Inutile de vous dire ma mauvaise humeur. Je sortais d'un ennui pour rentrer dans un autre ! J'étais bon pour un we supplémentaire de repos et de soins. Application d'une pommade chauffante, un minimum de déplacements et la douleur s'est changée rapidement en petite incommodité. Était-ce une contracture ? Je m'autoproclame médecin, ou plutôt sorcier-guérisseur ! J'ai préféré, vu la météo assez fraîche, prolonger de deux journées mon arrêt sportif pour enfin me tester demain mercredi. Je n'éprouve plus de mal, mais il me reste une petite appréhension. Je tenterai un petit 10km à un rythme peu soutenu avec des montées et des descentes, histoire de voir comment mes gambettes réagiront. 


J'espère que cela se passera bien car j'ai prévu, le we prochain, une petite escapade solitaire à la Mer du Nord pour courir deux fois de 15 à 20km sur la digue et la plage. 
Vous vous doutez déjà du sujet de mon prochain billet ! Si je ne suis plus "blessé", encore bien du Plaisir en perspective !