dimanche 30 mars 2014

55km, du soleil, des bosses et ... du Plaisir !

Quel magnifique samedi j'ai passé ce 29 mars 2014 à Spa !
Faut dire que tout était réuni pour que je profite pleinement de ce Decathlon Trail de Spa. Une météo estivale sans être caniculaire. Un timing d'avant course parfait. Une organisation au sommet.

Accompagné de Nico, mon cousin, et de Ludo, l'ambiance était détendue avant de prendre le départ. Mes deux comparses du jour s'alignaient pour la première fois sur une telle distance. Avant ces 55 bornes, la plus longue mesure qu'ils avaient couru était un marathon, soit 42km et sur un parcours n'ayant rien avoir avec le dénivelé proposé (2000 D+). Je lisais une légère appréhension dans leurs regards.
Pour ma part, j'étais confiant et très cool. Mon seul objectif étant de finir sans trop de dégâts, je comptais bien profiter un maximum de ma journée.

Après un départ donné un peu "à la va vite", j'ai tout de suite pris mon rythme. J'avais pris le parti de diviser ma course en cinq tronçons ponctués par les ravitos et de rester dans les délais impartis, soit du 6km/h.
1er ravito ➡️ 14km ➡️ bien, je déroule. Dans le bain dès le début, je prends mon rythme pour avaler la 1ère montée de 1km mi-route, mi-bois. Ensuite, l'ascension de la piste de ski "Thier des Rexhons" ressemblera à une formalité. Je passerai au ravito avec 20' d'avance sur les délais.
2ème ravito ➡️ 14km ➡️ la partie la plus redoutable du tracé. Trois côtes me seront proposées avec deux monstres. La montée interminable de Roanne-Coo m'a impressionné. 2,5km d'un large sentier en sous bois qui plus j'avançais, plus la pente s'accentuait. Longtemps je me souviendrai de ce passage. Dans ce même tronçon, on devra se farcir la montée de piste de ski du "Mont des Brumes". Improbable dénivelé qui d'en bas vous donne des frissons et d'en haut le vertige.
C'est un peu avant cette même piste, que j'aurai l'occasion d'effectuer quelques foulées avec Fabrice, alias Runningman, qui participait à son 3ème trail spadois. Un peu déconcentrés, on s'égarera sur 1km, soit 10' de perdues. En raison de pépins physiques, il ne le terminera. Ce n'est que partie remise, mais j'ai bien apprécié ce moment de causette dans la course.
Comme un bleu, je souffrirai les 2 derniers km avant de rejoindre le ravito. Imbécile qui je suis, je n'avais fait le plein de mon camelbag au 1er poste contrôle, certainement grisé par mes bonnes sensations du moment. Mon avance sur les délais a fondu, je suis 10' avant la fermeture. Je suis surpris par le nombre de participants qui ont pris place dans le "bus balais".

3ème ravito ➡️ 11km ➡️ trois nouvelles montées nous sont offertes. Elles sont bien exigeantes mais plus accessibles que celles du tronçon précédent. Je m'inquiète légèrement en raison des délais à respecter. Je suis limite et je tiens la cadence grâce aux annonces kilométriques de l'application "Runmeter" de mon smartphone. J'arriverai au km 38 trois minutes avant la mise hors délai. Je sais que j'ai passé le plus dur.
4ème ravito ➡️ 10km ➡️ plus trop de montées dans cette partie. Je garde le rythme. J’arrive au dernier ravitaillement avec 5 minutes d'avance. Il me reste 5,5km annoncés plus calmes.
Arrivée ➡️ 5,5km ➡️ plus calmes ces 5 bornes ? Tu parles ! Certes pas de grosses bosses mais quelques raidillons qui me feront très mal. Je ne fais quasi plus que marcher. Je n'ai plus d'indications quant à mon allure, la batterie du smartphone ayant rendu l'âme. Je crains vraiment de ne pas arriver avant les 9h autorisées pour boucler l'épreuve. Je ne comprends pas. Les jambes ne me font pas trop souffrir, le mental est bon, les pulsations aussi, mais je n'avance plus. Je rallierai finalement la ligne en 9h08', heureux de finir une distance plus parcourue depuis 10 ans mais déçu d'être hors délais. Finalement, je serai bel et bien classé. Je recevrai ma médaille et mon t-shirt "finisher". Quatre autres participants finiront après moi. Même pas dernier !

En conclusion, je me suis super amusé. Un pied total. Je termine sans trop de douleurs et avec l'impression de pouvoir en faire encore certainement 10 de plus.
Il est clair qu'avec une autre météo, je n'aurais probablement pas fini.
Mon équipement et mon alimentation en course sont efficaces.
Il faut absolument que je renforce mon dos et mes abdominaux par un peu de musculation spécifique. Fondre de 10kg ne serait pas du luxe. Certain que cela me ferait gagner 30'.
En fait, sans ces 10' perdues dans mon erreur de parcours, je serais sous les 9h. En même temps, moi j'ai fait 56km et pas 55 ! Quand on aime, on ne compte pas !

vendredi 28 mars 2014

Un AlphaRunning qui nous vient de loin !

Frédéric, je ne le connais qu'à travers la toile. Il réside à des milliers de km de chez moi. Un jour, je l'espère sincèrement, nous aurons l'occasion de partager quelques foulées. Ici en Belgique, ou là-bas au Québec. Qui sait !? Plaisir de partager une passion avec des internautes lointains. J'ai découvert son blog le dernier kilomètre et depuis je me régale de ses billets. Par ses écrits, j'ai fait la connaissance d'un gars à l'esprit toujours positif, pour qui le plaisir prime sur la performance. Je me retrouve beaucoup dans sa vision de la course à pied. Tabernacle, j'ai un clone au Québec ! Je vous invite au dépaysement à travers la lecture de son AlphaRunning.

Frédéric, 44 ans, marié avec la belle Barbara qui partage ma vie depuis 25 ans. Ingénieur de profession, mais surtout sportif (pas très talentueux, mais bon…) depuis toujours. Quand l’hiver nous donne un petit répit, j’enfourche mon vélo pour parcourir les 25 km me séparant du lieu de mon travail. Par ailleurs, le volleyball, le hockey et le golf ont pendant longtemps été des activités de prédilection pour moi.

Bien que mon physique élancé (selon les standards nord-américains du moins) de 68 kg pour 1m79 me prédisposait pour ce sport, la course à pied ne m’intéressait guère. C’était jusqu’au moment où, à l’âge de 36 ans, j’ai surpris une conversation entre deux collègues de travail qui parlaient de cadences et de durées d’entrainement. J’ai été intrigué et presque en catimini, j’ai fait un premier essai. À peine 2 ou 3 semaines plus tard, j’étais accroché. Je n’ai pas arrêté de courir depuis.

Après un 10 km et deux semi-marathons (ici, on dit « demi »), j’ai vécu ma première grande réalisation en terminant mon premier marathon sans anicroche. Je n’oublierai jamais l’immense sentiment de fierté qui m’a envahi ce jour-là.

Progressivement, je suis passé d’un marathon par année à deux. Puis arriva 2012 qui fut une année-charnière pour moi. Après avoir littéralement écrabouillé mes records personnels sur le 10 km et le semi, j’ai entrepris l’écriture de mon blogue (www.ledernierkilometre.com) et quelques jours plus tard, j’ai finalement réussi à atteindre l’Olympe du coureur du dimanche : une qualification pour le Marathon de Boston. Ironiquement, c’est cette même année que j’ai commencé à délaisser un peu la route pour un environnement tout nouveau pour moi : les trails. Suivit une inscription à un premier ultra, une course de 50 miles américains (environ 80 km). Ce fut la plus belle journée de ma vie de coureur. Une journée complète passée dans la forêt, à gravir et dévaler des pentes, à être en contact direct avec la nature. Le nirvana. Pour couronner le tout, je me suis permis un autre record personnel au marathon quelques semaines plus tard, un 3h06 réalisé à Philadelphie.

Depuis, bien que j’alterne toujours route et trail, mes objectifs ne sont plus les mêmes. Maintenant, je veux aller plus loin au lieu d’aller plus vite. Ainsi, j’ai une autre course de 80 km inscrite à mon programme cette année et je jongle avec l’idée de doubler la mise à l’automne. Histoire à suivre.

Ma motivation ? Le plaisir, tout simplement. Depuis quelque temps, même si j’ai un marathon à mon agenda, mes entrainements ne sont plus nécessairement axés sur cet objectif. Au diable les longues sorties sur route si des trails bien accueillantes m’attendent impatiemment !

Quand Christian m’a si gentiment demandé de publier mon AlphaRunning, j’ai été surpris, mais surtout, flatté, c’est le moins que l’on puisse dire ! Une telle marque de reconnaissance provenant d’un coureur du Vieux Continent, wow ! Je ne sais pas si j’ai hésité 15 secondes avant d’accepter… Le voici donc, en espérant que vous aimerez autant le lire que j’ai aimé le produire.

A comme Ampoules, celles qui se développent (toujours sur les deux mêmes orteils) seulement en marathon ou suite à une longue sortie en trail. Bizarrement, ça n’arrive jamais lors d’une longue sortie sur route…
B comme Boston, du mythique marathon. L’objectif ultime des marathoniens « ordinaires », une qualification pour cet événement amène toujours une certaine admiration dans le regard de nos pairs. J’y serai pour la deuxième fois cette année.
C comme Côtes, celles qu’on doit faire, encore et encore, car en ultra, il y en a plus que le client en demande !
D comme Descentes, ma grande faiblesse, particulièrement les plus techniques. J’y perds un temps fou avec mon agilité de pingouin.
E comme Épouse, celle qui me soutient dans mes folies de coureur et sans qui je ne serais pas l’homme que je suis aujourd’hui.

F comme Froid, qui nous mord le visage (et autres parties) depuis maintenant près de 4 mois.
G comme Glace, Grésil et Givre, conditions auxquelles les coureurs d’ici doivent faire face.
H comme Hiver québécois. Je pense que vous avez compris le message, n’est-ce pas ? ;-) Est-ce que ça parait que nous en avons marre de cette saison froide qui s’éternise cette année ?
I comme Ischio-jambier, un muscle dont j’ignorais l’existence avant de me mettre à la course. Mon point faible au niveau des jambes, c’est habituellement là que les crampes se présentent en premier.
J comme Joie, celle que j’éprouve à chaque fois que je cours, celle que j’éprouve en écrivant mon blogue et évidemment, celle que j’éprouve en créant cet AlphaRunning !

K comme Kilomètre, ceux que j’ai le privilège de parcourir sur les routes, dans les trails. Plus j’en fais, plus je suis heureux !
L comme Longue sortie. La plus belle. Elle est longue, relaxe, me permet d’admirer tout ce qui m’entoure. Avant, je n’appréciais guère les dimanches qui étaient synonymes de « fin de week-end ». Maintenant, je les adore !
M comme Montréal. J’y travaille, j’habite sa banlieue et c’est surtout le site de mon premier marathon. On y retrouve également le mont Royal qui, bien que pas tellement vaste, abrite un réseau intéressant de trails où je peux aller gambader avant le boulot.
N comme New York, la meilleure organisation que j’ai vue pour une course. Départ sur le Verrazano-Narrows Bridge, Brooklyn, le Queens, le Bronx, Manhattan, arrivée dans Central Park, tout y est. À vivre une fois dans sa vie.
O comme Ostéopathie, l’approche thérapeutique qui a sauvé ma saison 2013, tout simplement. Par des manipulations qui me semblaient anodines, les tendinites que j’avais aux genoux ont disparu, comme par magie. J’en suis maintenant un inconditionnel.

P comme Paysage, qu’il ne faut surtout pas négliger. Il est là, n’attendant qu’à se faire admirer. En trail, je le fais beaucoup plus souvent.
Q comme Quadriceps, les seuls muscles qui sont le moindrement saillants sur mon corps, ceux qui me rappellent leur existence après un ultra !
R comme Récupération, que je néglige trop souvent (et que j’écris pour me le rappeler : récupération, récupération, récupération…)
S comme Souliers, qui s’accumulent dans un placard au sous-sol, au grand dam de ma douce moitié. Je n’arrive toujours pas à déterminer si c’est le nombre de paires ou l’odeur qu’elles dégagent qui l’incommode le plus…
T comme Tapis roulant, l’instrument de torture. Je me suis toujours promis que peu importe le froid ou la chaleur, la pluie, le vent, la neige, rien ne m’empêcherait d’aller courir à l’extérieur. Puis récemment, j’ai vraiment été obligé de m’astreindre à une séance de tapis roulant si je voulais courir. Verdict : plus jamais !
U comme UTMB, le « Marathon de Boston de la trail ». J’y serai un jour pour compléter mon doublé. Je me demande d’ailleurs s’il y a beaucoup de gens qui l’ont réussi, ce doublé-là…

V comme Vermont, l’état américain voisin. Des habitants chaleureux, lieu de mon premier ultra (Vermont 50) et de mon objectif pour 2015 (Vermont 100).
W comme Western States, l’ultra le plus prestigieux en Amérique du Nord. Celui-là aussi, je compte le faire un jour…
X comme X-trail Orford, la course en trail la plus populaire au Canada. Une ambiance bon enfant, des paysages d’automne extraordinaires, les meilleurs trailers de l’est du pays, que demander de plus ?
Y comme YES !!! C’est ce qui m’est passé par la tête, autour du 35e kilomètre du Marathon d’Ottawa en 2012. Pendant qu’autour de moi, plusieurs tombaient au combat, assaillis par les crampes, je me sentais encore fort. Et à ce moment, j’ai senti qu’enfin, je serais au départ du Marathon de Boston l’année suivante.
Z comme Zéro, le nombre de courses de 100 km ou plus que j’ai complétées jusqu’à maintenant. Je compte bien faire changer tout ça dans un avenir rapproché.

mercredi 26 mars 2014

Un dossard, un profil et des délais.

Samedi, c'est un nouveau cap que je franchirai dans mon aventure "courir un 100km" en 2017 (ou avant !?).
En effet, je participerai ce 29/03 au trail de Spa sur une distance de 55km, soit plus de la moitié de mon méga objectif.
Ce premier grand test se précise. J'ai reçu mon numéro de dossard, le 5225. Celui qu'il faudra suivre.
J'aurai de quoi m'employer !
Le parcours de 55km s'annonce technique et vallonné avec 2017m de dénivelé positif dans une région richement boisée : Routes (6.5%) - Chemins asphaltés en forêt (4%) - Chemins terre/sentiers (89.5%).
Pour assurer notre sécurité les organisateurs sont obligés de nous tenir aux temps limites suivants pour le Decathlon Trail 55 km sachant que nous nous élançons à 9h00 :

Point de contrôle ravitaillement 1 (14,2 km): heure limite de passage 11h30➡️2h30'
Point de contrôle ravitaillement 2 (27,8 km): heure limite de passage 13h45➡️2h15'
Point de contrôle ravitaillement 3 (38,2 km): heure limite de passage 15h25➡️1h40'
Point de contrôle ravitaillement 4 (48,7 km): heure limite de passage 17h00➡️1h35'

Si j'arrive en dehors de ces délais sur un point de contrôle ravitaillement, je serai contraint de monter dans la voiture balai mais ça n'arrivera pas !
Même si l'échéance s'approche à grands pas, je ne suis pas spécialement inquiet.
Je suis conscient de la grandeur de la distance qui reste un beau défi mais je suis également très confiant quant à mes facultés à passer l'obstacle.
Le plus important pour moi, reste le plaisir que j'aurai à boucler cette épreuve qui promet d'être bien agréable, ne fut-ce que par la météo annoncée printanière !
Allez, vite à samedi !

lundi 24 mars 2014

Jogging Saint Joseph à Trois Ponts, la vidéo.

Un jogging nature que je ne peux que vous conseiller.
Un parcours comme je les aime que j'ai pris le temps d'apprécier.

dimanche 23 mars 2014

La plus belle depuis pas mal de temps !

Quel pied j'ai pris aujourd'hui ! C'est bien simple, depuis ma reprise régulière de la course à pied, c'est à dire un peu plus de deux ans, c'est la plus belle épreuve à laquelle j'ai participé.
Ce jogging de Saint Joseph à Trois-Ponts est une course nature à découvrir absolument. Trois distances sont proposées, mon choix s'est porté sur la plus longues soit 18,1 km.
Au départ de l'école St Joseph de cette sympathique bourgade et après à peine un kilomètre d'asphalte, les organisateurs nous ont envoyé dans les bois via de beaux chemins, parfois larges et secs, parfois étroits et boueux.
La majorité du parcours se déroulera dans les sapinières, à monter et à descende pour profiter de panoramas époustouflants.
La météo un peu fraîche avec une toute fine pellicule de neige sur les sommets ne me dérangera pas. J'étais bien équipé même si je regrettais l'absence de me bâtons.

L'ambiance était également au rendez-vous avec la présence d'un petit groupe style "bandas" qui réchauffait la zone de départ.
C'est accompagné de mon cousin Nico et de Yannick, un de ses amis, que nous nous sommes rendus sur place. Là, nous retrouverons Ludovic A. qui veut également profiter de cette course pour faire les derniers réglages avant les 55km de Spa samedi prochain.
Je croiserai également Bernard, Lucia, Freddy, Valérie, Patrick et bien d'autres encore.
L'idée était de courir dans ma zone de confort, 7 à 8 km/h et de finir l'épreuve dans un bel état de fraîcheur. Mission accomplie ! Je finirai à une moyenne de +/- 7,75 km/h et avec l'impression de pouvoir encore avancer de la sorte une bonne vingtaine de bornes.
Le plein de confiance est fait pour samedi.
Demain, je publierai probablement la vidéo témoin d'un jogging nature que vous devez inscrire à votre agenda 2015.

vendredi 21 mars 2014

Un petit tour jusque Durbuy.

Comme mardi, c'est dans la belle région de Barvaux-Durbuy que je me suis entrainé ce jeudi. Peu de temps après la fin de ma formation du jour et accompagné par deux participants Danièle (sur la 1ère partie du parcours) et Frédéric (toute la séance), nous avons rejoint le Ravel en passant à travers champs et bois.
Souffrant d'un mal de dos inexpliqué depuis la veille au soir, j'ai entamé ma sortie sur un mode mineur. Après 2km, j'étais chaud et la douleur s'était évaporée. Au 3ème km Danièle nous laissait et le rythme n'allait alors que s'accélérer.
Frédéric menait un tempo soutenu qui ne me permettait pas de rester dans ma zone de confort. Pas grave, une occasion de monter un peu dans les tours.
On fera une pointe jusque Durbuy, plus petite ville de Belgique et... du monde comme ses habitants aiment le signaler. Cette balade, sous une météo quasi estivale (grand soleil et 20° !), allait nous proposer un parcours vraiment agréable mais pas spécialement plat le long de l'Ourthe.
Je profiterai du dernier km sous forme de raidillon pour forcer encore un peu plus et terminer en force.
Très satisfait par cette séance, je suis surtout content qu'elle se termine avec la disparition presque complète de mon mal de dos.

mercredi 19 mars 2014

Sur le Ravel de Barvaux-sur-Ourthe.

Je suis toute cette semaine en formation résidentielle au centre Azur en Ardenne pour le boulot. Ce centre de vacances et de séminaires se situe à Barvaux-sur-Ourthe, très belle région de notre Wallonie.
Équipé d'un centre Wellness avec piscine intérieure, sauna, jacuzzi et hamman, ce domaine au cœur de la nature était le lieu idéal pour peaufiner ma préparation au 55km du trail de Spa qui m'attend dans 10 jours.
Hier, vers 16h45, après la formation j'ai donc enfilé les runnings pour découvrir cette région méconnue et pourtant pas très éloignée de la maison (une petite heure de route). J'avais repéré la présence d'un Ravel à moins de 1km du domaine. Ça sera donc mon espace de jeu du jour.
Pour l'occasion, Danièle, collègue de formation, s'était proposé de m'accompagner un bout de chemin

N'ayant plus pratiqué depuis longtemps, mon partenaire d'entraînement m'a fait part de son souhait de courir 30 à 40' calmement. Pas de problème, on découvrira le parcours sur 6 bornes dans un sens (aller-retour d'un tronçon de 3 km) après quoi je poursuivrai mon chemin dans l'autre sens alors que Danièle regagnera l'hôtel.
Dès le départ, un forte descente d'environ 1km nous permet de rejoindre le Ravel longeant l'Ourthe. Il faudra se taper la remontée ! L'allure est aisée et nous convient parfaitement. Cette première partie partagée en direction de Durbuy est superbe. Le demi-tour après 3km me laissera déjà un goût de trop peu. Retour vers le point de départ, nos chemins se séparent et 3km dans l'autre sens pour moi. Cette partie peu intéressante va me décevoir. Au final, j'aurai effectué un peu moins de 12km en respectant bien les pulsations malgré le dernier km bien relevé.
Ce mercredi en fin d'après-midi et après ma formation, je vais profiter du Wellness pour me détendre. À moi jacuzzi, piscine et sauna !
Demain, je parcourrai de nouveau le Ravel, mais cette fois j'irai sur la belle partie jusque Durbuy pour faire le tour de la "plus petite ville du monde" et vous ramener quelques clichés. Une quinzaine de bornes au menu.

dimanche 16 mars 2014

Au vélodrome de Alleur pour... courir !

C'est une nouvelle fois co-voituré par mon cousin Nico que je me suis rendu au vélodrome de Alleur pour y courir le semi marathon.
Repris dans le challenge "cours la province", les organisateurs proposaient deux autres distances aux très nombreux participants : un 5km et un 11km.
Le parcours des 21km, quasi plat, était constitué de deux boucles rapides. Le type de tracé idéal pour faire un chrono ou se tester avant de disputer un marathon.
Pour ma part, je voulais boucler ces 21 bornes à du 10km/h soit en 2h06. Après une première partie assez calmement effectuée, je me suis pris au jeu et tiré par mon lièvre Nico, j'ai accéléré dans le seconde moitié.
Mon chrono final de 2h00'31" est satisfaisant.
Même si je préfère les parcours plus "natures" et "vallonnés" mais aussi moins rapides, je salue la grande qualité d'organisation de cette épreuve. Si ce n'est un très léger retard au moment du départ (une arche gonflable s'était affaissée et gênait), tout était au top. Des ravitos en abondance, une signalisation parfaite, de la sécurité pour les coureurs.
J'ai, comme beaucoup, apprécié la "flamme rouge" du dernier km !

mercredi 12 mars 2014

Une valeur sûre et une belle découverte.

Tout d'abord, un petit bilan de cette semaine en cours. Comme je l'avais annoncé, j'ai opté pour un allègement de mon entraînement, et ce en raison d'un peu de fatigue après ma sortie longue de dimanche.
Donc à mes trajets VTT pour aller et revenir du boulot, soit 100km sur la semaine, je n'ajouterai que deux sorties de 5km sur mes temps de midi. Pour le we, je participerai au semi marathon MJSPORTS à Alleur avec un objectif de 2h06' pour boucler les 21km soit du 10km/h.
Je me sens assez bien et récupère d'un léger déficit de sommeil. Tout va bien ! 30km seront suffisants pour ces 7 jours.

Je profite également du billet de ce jour pour vous informer de la sortie de "Jogging International" avec un très intéressant supplément "équipement" running. Idéal pour effectuer vos prochains achats.
Outre la lecture de ce magazine référence en matière de running, j'ai fait la découverte d'un autre mensuel : Wider.
Celui-ci n'est pas spécialement dédié à la course à pied. Il traite des sports "outdoor" tels que l'alpinisme, VTT, ski, kayak,... Mais il propose également des sujets sympas sur le trail.
Ce qui me plait dans les articles proposés par cette revue, c'est l'aspect récit. On y fait la part belle au dépassement de soi, à l'aventure et moins à la technique.
Vraiment une belle découverte que je vous conseille de feuilleter rapidement si vous ne la connaissiez pas encore !?

dimanche 9 mars 2014

Le soleil estival de... mars !

Superbe sortie ce dimanche ! Comme beaucoup en Belgique, j'ai pu bénéficier d'un soleil rayonnant et d'une température quasi estivale (17 à 20°) pour faire ma longue séance.
Déjà hier, pour un entraînement de 6km, c'était l'été avant l'heure !
Pour mon périple dominical, j'ai choisi, une fois n'est pas coutume, de me passer de mes bâtons. Ils m'ont manqué un peu mais étonnement, c'est surtout dans les descentes abruptes que je les ai regrettés. C'est décidé, je les prends pour les 55km du trail de Spa fin mars.
Je me suis délecté des beaux paysages accentués par la belle lumière d'un soleil ardent et j'ai profité d'un parcours exigeant, asséché et donc un peu plus aisé.
Au niveau des sensations, les cannes tournaient bien, les pulsations étaient assez basses mais, depuis une semaine, je ressens un peu de fatigue. Je vais gérer cela !
Dans 3 semaines, j'aurai bouclé mon premier gros objectif depuis que j'ai repris en 2012. Cette distance représentera un peu plus de la moitié de mon défi "100 bornes". La confiance est là et ne cesse de croître. Plaisir de se voir progresser !

samedi 8 mars 2014

Je ferais bien ma version VTT.

Petit billet rapide ce soir pour vous soumettre une chouette vidéo découverte sur l'excellent blog de l'ami québécois Frederic : le dernier kilomètre . Allez y faire un tour, vous ne serez pas déçu !
Du grand art que ce montage à découvrir en cliquant sur le lien Beastie runs.
L'histoire d'un gars qui s'est filmé lors de ses déplacements quotidiens pour se rendre et revenir du boulot.
Une petite vidéo qui pourrait bien m'inspirer à en faire autant sur mon VTT. Je l'aurais bien réalisé aussi en mode running mais, mon employeur ne considérant pas la course à pied comme le vélo dans le calcul des frais de déplacement, j'y perdrais financièrement pas mal. Plaisir vénal.

vendredi 7 mars 2014

Un peu moins motivé aujourd'hui.

Déjà hier, alors que la météo était de la partie, je n'ai pas été courir. Pas beaucoup d'excuses, j'étais en congé en plus ! Juste un peu de fatigue due à une rentrée aux petites heures en raison du match des Diables Rouges que j'avais été voir le mercredi en soirée.
Aujourd'hui, j'ai du me faire violence pour enfiler mes runnings et aller faire une heure tranquillement dans les parages.
Pas beaucoup d'explications à cela. Comme une envie de paresser qui me gagne.
Serait-ce l'effet météo printanière couplé au farniente d'une paire de congés qui me rend sujet à ce petit coup de mou ?
Bon, en même temps j'ai fait ma séance du jour... donc je ne vais pas me tracasser.
Demain une petite sortie et dimanche sortie longue pour atteindre les 40 à 50 bornes hebdomadaires. Vu les conditions météorologiques superbes qui nous attendent ce weekend, je suis certain que le plaisir et surtout l'envie va vite me revenir !

mardi 4 mars 2014

3 séances sur la journée.

J'ai déjà pris le rythme semble-t-il !?
3 séances sur la même journée, je pensais que ce régime allait passer difficilement... Eh bien non !
Hier lundi, simple aller-retour en VTT. Un peu "lourd" mais au final, c'est passé.
Aujourd'hui donc, j'ai débuté la journée par 10km VTT pour me rendre au boulot. Température un peu fraîche pour bien me réveiller. Je ne me force pas, tranquille, il faut en garder pour mon temps de midi.
Midi, entraînement running. Petite sortie de 5km, sur un tracé assez plat. Rien de bien particulier à signaler. Une sortie que je qualifierai de "pilote automatique". Courir sans penser à rien.
16h30, travail terminé. Il est l'heure de reprendre le VTT, direction maison. J'ai de bonnes sensations, je décide de pousser un gros développement dans les côtes histoire de faire monter un peu les pulsations. Encore une belle satisfaction.
Une journée sans tracas.
Demain, une seule séance : trajet du turbin en VTT.
Pas de retour prévu, car tout de suite après le travail, direction Bruxelles pour aller supporter les Diables Rouges !

dimanche 2 mars 2014

Fin du mois, je le ferai en une fois.

Trois sorties "course à pied" cette semaine pour un peu plus de 57km en distance cumulée. Fin du mois, c'est en une fois que je le ferai !
Je suis particulièrement satisfait de mes sorties longues de mardi et de ce dimanche. Deux balades de plus de 25km. Je suis resté dans ma zone cible, aussi bien en allure qu'en pulsations. 30 bornes, c'est vraiment dans mes cordes actuellement.
Aujourd'hui, j'ai profité de l'organisation d'une marche proche de la maison pour effectuer mon entraînement. Au programme, 21km plus les quelques km de liaison sur un tracé moyennement vallonné et fort roulant car empruntant essentiellement des routes et chemins ruraux. 10% de sentiers bien praticables animaient mon circuit.
La météo radieuse a décuplé mon plaisir à courir en cette fin de matinée dominicale.
Durant mon exercice, je me suis beaucoup interrogé sur l'opportunité de m'aligner sur un marathon prochainement. Celui de Visé me tente de plus en plus. Il a lieu un bon mois après les 55 du trail de Spa mais également le we avant mon périple à Minorque. Je me laisse encore le temps de la réflexion. Une chose est certaine, si je le fais, ça sera juste pour le plaisir des bornes avec comme seule prétention chronométrique le terminer dans les temps impartis de 5h.